Comment (ne pas) parler de Dieu. Conférence de François Dutrait, philosophe.

Publié le par Dominique Boyer

              affiche du 7 novembre

Toulouse – Samedi 7 novembre 2009

De 14 h à 19 h à l'Institut Catholique - Amphi de Solages - 8 place du Parlement - Toulouse


Psychanalyse et Religion -

Après-midi de travail inter-pôles de préparation des Journées de l'EPFCL-France des 5 et 6 décembre

Conférence de François DUTRAIT professeur de philosophie : "Comment (ne pas) parler de Dieu?"

Table ronde animée par Marc STRAUSS, Patricia ZAROWSKI et Bernard NOMINE

Avec la participation d' Hervé de St AFFRIQUE, Christine DE CAMY, Sidi ASKOFARE et Michel BOUSSEYROUX.

Comment (ne pas) parler de Dieu ?

Tout se passe comme si voulant fonder – et d’une certaine manière boucler - le discours sur l’être, les philosophes comme les théologiens ne pouvaient aboutir qu’à deux positions :

-Soit poser un principe capable de donner sens, avec le risque de construire un système clos qui bouche l’ouverture du sens et du questionnement ;

-Soit à ouvrir un trou (au moins dans le discours) qu’aucun sens ne peut combler ;

C’est cette deuxième voie que je voudrais cerner : on en trouve des traces  dans les difficultés rencontrés par les philosophes lorsqu’ils abordent la question de l’Un, (Platon et les néoplatoniciens), dans la théologie négative (Maître Eckhart parmi d’autres).

La science moderne a cru pouvoir traiter du tout sans avoir besoin de « l’hypothèse de Dieu » (Laplace), autrement dit en se passant d’un Principe et d’une Fin… et par suite de toute croyance. Nietzsche a montré l’impossibilité de cette position.

Des penseurs contemporains – Heidegger et Derrida en particulier – ont vu dans les difficultés discursives rencontrées par la philosophie et la théologie la possibilité d’une déconstruction du discours métaphysique occidental ; nous examinerons en quoi les difficultés des philosophies de l’Un, la théologie négative et le projet de somme athéologique entrepris par Bataille révèlent une structure fondamentale, un trou, un « rien » sans quoi – comme Lacan l’a indiqué - le sujet ne pourrait advenir.

François Dutrait

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